Étude de marché KBC: 2 Belges sur 3 souhaitent passer à une mobilité plus durable au cours des 5 prochaines années, mais ils restent de nombreux obstacles.
La multi-mobilité est ‘top of mind’, mais la voiture continue de régner en maître faute d'alternatives.
La mobilité ne laisse personne indifférent. Les particuliers recherchent des solutions pour fluidifier leur mobilité ou réduire leurs déplacements. Les entreprises subissent des pertes économiques imputables à l'immobilité. Les autorités s’investissent massivement dans la mobilité durable.
En collaboration avec DataSynergy, KBC a mené une enquête en ligne sur la mobilité (durable) auprès d'environ 1 000 Belges âgés de 18 à 69 ans. KBC les a sondés sur l'importance de la voiture aujourd'hui et demain, ainsi que sur leur volonté d’adopter une mobilité durable (voitures électriques, transports publics et mobilité partagée).
Quelques conclusions marquantes:
- La voiture continue de régner en maître. Parmi ce moyen de transport le plus populaire, nous constatons un glissement (croissant) vers la conduite 100% électrique.
- 2 Belges sur 3 (principalement des Bruxellois, des francophones et des citadins) souhaitent s’engager dans une mobilité plus durable dans les 5 prochaines années.
- Ce passage à la mobilité durable se heurte encore à de nombreux obstacles. Trop peu flexible et trop peu fiable, la mobilité durable demande plus de temps, coûte l’argent et n'est pas assez disponible.
- Les Belges comptent surtout sur les autorités publiques ou les entreprises de transport pour soutenir cette transition vers la mobilité durable.
- Le budget mobilité reste méconnu.
Une analyse complémentaire réalisée par le service d'études économiques de KBC montre en outre que
- La saturation structurelle du marché automobile est telle que dans les années à venir, les ventes de voitures seront principalement tirées par la demande de remplacement. Les voitures partagées, le télétravail, le changement climatique, la congestion croissante, les politiques visant à décourager l'usage de la voiture et l’usage de plus en plus rare de la voiture par les jeunes adultes pour leurs déplacements sont autant de facteurs qui y contribuent. Pourtant, en 2023, environ 186 000 Belges passeront l'examen pratique du permis de conduire.
- L'intensification constante de l'activité économique engendre une augmentation de la mobilité. En conséquence, la Belgique est devenue ces dernières années l'un des pays les plus embouteillés d'Europe.
- La diversité, la complexité accrue des formes de vie commune (familles recomposées, parents isolés, couples non cohabitant , jeunes cohabitants, ménages unipersonnels,...) influencent le comportement et les besoins des ménages en matière de mobilité. Les changements qui en résultent sur le plan du logement et du travail modifient également les besoins et les souhaits en matière de mobilité. La facilité d'accès aux transports devient plus importante que la possession. Des solutions de mobilité flexibles et intelligentes devraient y contribuer.
- La plupart des déplacements (60%) sont liés à nos loisirs (shopping, sport et hobbys) et le service d'études de KBC s'attend à ce que leur part dans l'ensemble des déplacements augmente encore en raison de l’accroissement de la prospérité et des tendances démographiques/sociétales (augmentation du nombre de personnes âgées et d’isolés).
- Mais la numérisation et la conscientisation environnementale et climatique peuvent engendrer une évolution des loisirs avec moins de déplacements (lointains) (visites de musées grâce à la réalité virtuelle/augmentée, vacances plus proches,...).
- Le service d'études de KBC conclut que la voiture restera dominante, car dans de nombreux cas, elle offre la seule solution fonctionnelle . Mais on constate clairement une plus grande créativité en matière de mobilité. La multimodalité est aujourd'hui une priorité et ce, pour toutes les générations.
Voilà pour l'analyse et les constatations. Mais quelles sont les solutions?
Ces dernières années KBC a investi massivement pour répondre à l'évolution de la demande et des besoins en matière de mobilité, ainsi que permettre aux Belges de gagner du temps et donc de l'argent lorsqu'ils utilisent les solutions de mobilité durable et écologique que KBC leur propose.
Karin Van Hoecke, directrice Digital Transformation & Data chez KBC Belgique: "KBC est une entreprise axée sur le client, au rôle social évident. Bien que, selon notre étude de marché, les Belges ne se tournent pas en premier lieu vers leur banque ou leur assureur, KBC entend être un partenaire fiable de la transition vers la mobilité durable. KBC est convaincu de pouvoir y apporter une contribution positive et souhaite apporter des solutions à ses clients. En ce sens, la mobilité s'inscrit parfaitement dans la stratégie de KBC.
Aujourd'hui, KBC a déjà de nombreux atouts en interne pour être ou devenir la référence en matière de mobilité. KBC offre sous un même toit tous les aspects de la mobilité liés au financement, à l'assurance, au leasing et à l'assistance. Avec KBC banque , KBC Assurances, KBC Autolease et VAB, KBC dispose de sociétés leader du marché qui sont considérées comme des partenaires respectés dans des domaines spécifiques de la mobilité. Ceux-ci regroupent leur expertise afin de renforcer leur force de frappe et améliorer encore le service à la clientèle.
Mais nous allons plus loin pour décharger nos clients de tout souci. Grâce à nos services de tiers dans KBC Mobile et avec l'aide de Kate, l'assistant numérique personnel qui guide les clients dans KBC Mobile dans leur recherche de solutions, nous offrons une réponse à tout besoin/à toute question concernant la mobilité à tout moment de la journée. Et pas seulement à nos clients: les non-clients peuvent par exemple acheter des tickets de la SNCB, de De Lijn et de la STIB avec KBC Mobile sans devoir ouvrir un compte. Nous sommes heureux de constater qu'une enquête récente révèle que nos efforts portent leurs fruits et que KBC est aujourd'hui considéré par la majorité des personnes interrogées comme le partenaire de choix en matière de mobilité."
Quelques chiffres (fin septembre 2024) pour étayer l’utilisation active par les clients de KBC des solutions de mobilité que nous proposons de manière conviviale dans KBC Mobile:
- 1 159 000 tickets De Lijn, 1 000 000 tickets SNCB, 3 700 tickets STIB achetés
- 10 200 trajets en voitures partagées Cambio, 10 400 trajets avec des vélos partagés
- 1,4 million de sessions de parking 4411 et 88 400 Q-Park
- 15 000 Belges tentent chaque année de décrocher leur permis de conduire grâce à VAB
DETAILS ÉTUDE DE MARCHÉ DataSynergy: La voiture continue de régner en maître
L’étude de marché montre que la voiture reste le mode de transport le plus populaire et cela ne devrait pas changer de sitôt.
- Près d'une personne interrogée sur deux utilise la voiture (presque) quotidiennement et 80% l'utilisent au moins une fois par semaine.
- Dans le même temps, nous constatons un intérêt croissant pour la conduite électrique. 6% des personnes interrogées roulent déjà à 100% à l’électrique, mais 53% des autres participants envisagent de passer à un véhicule électrique à l'avenir.
2 personnes sur 3 souhaitent passer à la mobilité durable dans les 5 prochaines années, mais de nombreux obstacles subsistent
La mobilité durable (transports publics, mobilité partagée et véhicules électriques) gagne en importance. 2 personnes interrogées sur 3 déclarent qu'elles y recourront davantage au cours des 5 prochaines années. Ce sont surtout les Bruxellois ou les citadins qui sont prêts à franchir le pas. De nombreuses entreprises s'engagent pleinement dans la transition vers la mobilité durable en proposant, par exemple, un abonnement aux transports publics ou le leasing d'une voiture ou d'un vélo électrique.
La flotte de KBC Autolease compte aujourd'hui environ 32 000 vélos (61,5% de vélos électriques et 16% de speed pedelecs). 40% du portefeuille total est constitué de voitures électriques et 87% des voitures commandées en 2024 sont électriques.
Toutefois, la mobilité durable se heurte encore à de nombreuses résistances, principalement chez les plus de 55 ans.
- Les personnes souhaitant acheter un véhicule électrique butent principalement contre le coût d'achat élevé, l'incertitude entourant la durée de vie des batteries et l'autonomie, ainsi que sur les restrictions en matière de recharge. Toutefois, KBC constate encore une forte augmentation du nombre de prêts pour un véhicule électrique:
+140% de prêts pour des voitures électriques YTD
+16% de prêts vélo YTD
- 38% estiment que les transports publics ne sont pas fiables et 45% affirment que les trajets sont plus longs. KBC constate cependant que plus de 1 159 000 de tickets De Lijn, 1 000 000 tickets SNCB et 3 700 tickets STIB ont été achetés dans KBC Mobile cette année. Ce nombre progresse depuis des années.
- Le passage à des systèmes partagés se heurte aussi encore à de nombreuses résistances. 1 personne sur 4 estime qu'il est trop difficile de se lancer et 27% des personnes interrogées déclarent qu'il n'y a pas de système partagé actif dans leur quartier. La connaissance des systèmes partagés accuse également un certain retard (21% les connaissent trop peu). KBC constate surtout un intérêt croissant pour les voitures partagées.
- Au premier semestre 2024 (par rapport à 2023), 28% de trajets supplémentaires ont été enregistrés avec Cambio. Olympus Mobility, fidèle partenaire de KBC, indique que l'offre de voitures et de vélos partagés, tant en termes de répartition que de disponibilité, a augmenté ces dernières années à un point tel que pratiquement chaque endroit en Flandre et à Bruxelles peut être atteint grâce à la multimobilité/mobilité partagée.
- 1 personne interrogée sur 2 déclare qu'elle est moins tentée de choisir les transports publics ou un système partagé parce qu'elle est satisfaite de son mode de transport actuel.
Le budget mobilité est méconnu
Seuls 7% des personnes interrogées utilisent actuellement le budget mobilité: un accord entre l'employeur et le travailleur, offrant la possibilité d'échanger une voiture de société contre un budget mobilité annuel qui peut être consacré à une voiture de société respectueuse de l'environnement, à des moyens de transport durables et à des frais de logement.
Il est intéressant de noter que 77% des personnes interrogées ne connaissent le budget mobilité que de nom, voire pas du tout. Le budget mobilité est également méconnu des personnes disposant d'un véhicule de société: 27% seulement le connaissent bien et seulement 8% disent l'utiliser.
En outre, seulement 4 personnes sur 10 déclarent qu’il serait un incitant à adopter une mobilité plus durable. La principale raison de ne pas opter pour le budget mobilité réside dans le souhait de disposer de sa voiture à tout moment.
Les Belges comptent principalement sur les autorités publiques (54%) et les entreprises de transport (42%) pour soutenir cette transition vers la mobilité durable. Seule une personne interrogée sur dix s'attend à recevoir de l'aide de sa banque ou de son assureur.
ÉTUDE ÉCONOMIQUE SERVICE D'ÉTUDES KBC
Hans Dewachter, économiste en chef chez KBC, explique: "L'intensification constante de l'activité économique en Belgique engendre une augmentation de la mobilité: plus de déplacements domicile-travail liés aux créations d'emplois, plus de transport de marchandises,.... La percée de l’e-commerce a également un effet sur la mobilité. D'une part, les citoyens se rendent moins souvent dans les magasins, mais d'autre part, les livraisons sont de plus en plus fréquentes, ce qui a entraîné une "camionettisation" du trafic. Pourtant, la possession d’une voiture approche de son point de saturation et à l'avenir, les ventes de voitures seront principalement tirées par la demande de remplacement. Les changements sociétaux, technologiques et autres favorisent un mode de vie moins dépendant de la voiture: voitures partagées, télétravail, congestion croissante, coût élevé de la possession d'une voiture. Les jeunes adultes, en particulier, utilisent de moins en moins la voiture et remettent à plus tard l’obtention de leur permis. Néanmoins, 186 000 Belges essaieront encore d'obtenir leur permis de conduire en 2023, et l’on recense un peu moins de 15 000 étudiants pour le permis B par l'intermédiaire de VAB.
Les formes de vie commune se diversifient et se complexifient aussi largement (davantage de ménages unipersonnels, par exemple), alors que le logement et le travail prennent également des formes plus flexibles et plus dynamiques. Cela demande donc des solutions de mobilité flexibles et sur mesure, le client pouvant choisir le moyen de transport qui lui convient le mieux à un moment donné. Ces tendances signifient que l'accès au transport devient plus important que la possession d’un moyen de transport et que les gens réfléchissent à leur mobilité future, non seulement au sens propre mais aussi au sens figuré."