KBC Groupe : Bénéfice de 458 millions d'euros au premier trimestre
Hors séance boursière – Information réglementée*
Jeudi 12 mai 2022
- Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 2% en glissement trimestriel et de 12% en rythme annuel. La marge nette d’intérêts s’est établie à 1,91% pour le trimestre sous revue, en hausse de 6 points de base par rapport au trimestre précédent et de 13 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Les volumes ont poursuivi leur progression, avec des crédits en hausse de 2% en glissement trimestriel et de 7% en glissement annuel, et des dépôts (hors certificats de dette) en hausse de 3% en rythme trimestriel et de 5% en rythme annuel. Ces chiffres de croissance des volumes ont été calculés sur une base organique (hors variations du périmètre de consolidation et effets
de change).
- Les revenus techniques issus de nos activités d’assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont augmenté de 13% par rapport au niveau enregistré le trimestre précédent et ne ressortent que légèrement en dessous du résultat du premier trimestre 2021. La hausse en glissement trimestriel s’explique principalement par la baisse des charges techniques (malgré l’impact des tempêtes durant le trimestre) et le meilleur résultat de la réassurance. En glissement annuel, la hausse des primes acquises et du résultat de la réassurance a été totalement absorbée par l’alourdissement des charges techniques (du fait de l’impact susmentionné des tempêtes, et de charges relativement peu élevées au cours du trimestre de référence dans un contexte de pandémie). Le ratio combiné pour les trois premiers mois de 2022 ressort à un excellent 83%. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont été plus ou moins stables par rapport au trimestre précédent, mais progressent de 16% par rapport au même trimestre de 2021.
- Les revenus nets de commissions ont légèrement augmenté (de 1%) par rapport au trimestre précédent et gagnent 9% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Cette dernière progression s’explique par une augmentation des commissions pour nos activités de gestion d’actifs et par une hausse des revenus de commissions liés à nos services bancaires.
- Les revenus à la juste valeur et liés au trading se sont établis à 143 millions d’euros, contre -39 millions d’euros au trimestre précédent et 127 millions d’euros au premier trimestre 2021. La forte augmentation d'un trimestre sur l'autre résulte essentiellement de la nette progression des revenus de la salle des marchés et des ajustements moins négatifs de la valeur de marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management.
- Les coûts comptabilisés au premier trimestre incluent généralement la plus grande partie des taxes bancaires pour l'année entière (514 millions d'euros). Abstraction faite de ces taxes, les coûts ont reculé de 2% par rapport au trimestre précédent et progressé de 12% par rapport au premier trimestre 2021. Le trimestre sous revue a été marqué par la comptabilisation d'une prime extraordinaire destinée aux collaborateurs. Le ratio charges/produits qui en résulte s'établit ainsi à 53% pour les trois premiers mois de 2022. Certains éléments hors exploitation sont exclus du calcul et les taxes bancaires ont été réparties de façon homogène sur l'année entière. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires, le ratio charges/produits s’est établi à 48%.
- Les chiffres du trimestre sous revue incluent une reprise nette de 15 millions d’euros des réductions de valeur sur crédits, contre une reprise nette de 62 millions d’euros au trimestre précédent et de 76 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt. La reprise nette comptabilisée durant le trimestre sous revue est surtout le résultat de la reprise d'une grande partie des réductions de valeur au titre de la crise du coronavirus résiduelles (-205 millions d'euros) et des réductions de valeur de certains crédits individuels (-33 millions d'euros), compensée dans une large mesure par le provisionnement pour les risques géopolitiques et émergents dans le sillage de la crise ukrainienne (+223 millions d'euros). Par conséquent, le ratio de coût du crédit s’est inscrit à -0,03% pour les trois premiers mois de 2022, contre -0,18% pour l'ensemble de l'exercice 2021 (un chiffre négatif indique une incidence positive sur les résultats).
- Notre liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 162% et un ratio NSFR de 149%, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,3%.
Veuillez lire le communiqué intégral en annexe.
Johan Thijs, Chief Executive Officer
‘Juste au moment où les appréhensions liées à la pandémie commençaient à se dissiper dans certains pays sur fond de levée progressive des mesures sanitaires, la Russie a envahi l'Ukraine en février. La tragédie qui se déroule en Ukraine a causé d'effroyables souffrances et nous exprimons notre sincère solidarité avec toutes les victimes du conflit, qu'il s'agisse de celles dans la région ou du grand nombre de réfugiés accueillis dans divers pays d'Europe.
Cette invasion brutale crée des ondes de choc dans toute l'économie mondiale. Notre exposition directe à l'Ukraine, au Bélarus et à la Russie (une exposition principalement commerciale d'environ 55 millions d'euros) est assez limitée, mais nous surveillons de très près les répercussions macroéconomiques indirectes, telles que l'effet des prix élevés du gaz et du pétrole sur l'inflation et la croissance économique, ainsi que les retombées pour nous, nos contreparties et nos clients, tant sur le plan financier qu'opérationnel, et nous accordons une attention particulière aux menaces entourant la sécurité de l'information. À ce titre, nous avons décidé de provisionner un montant destiné à couvrir les risques géopolitiques et émergents (voir ci-dessous).
Même si notre attention reste bien entendu accaparée par la guerre qui se poursuit en Ukraine, nous avons continué à gérer nos affaires courantes, mais aussi à progresser vers la réalisation de nos divers objectifs stratégiques. Ainsi, début février, nous avons pu finaliser la vente de la quasi-totalité du portefeuille de crédits hypothécaires non performants de KBC Bank Ireland. En ce qui concerne la durabilité, nous avons encore progressé, notamment en réalisant notre objectif de lancer de manière systématique des fonds d'investissement responsable sur tous nos marchés clés, avec le déploiement récent de ces solutions en Bulgarie. Nous vous invitons également à prendre connaissance de notre approche de la durabilité, de nos réalisations et de nos engagements en la matière dans notre Sustainability Report 2021, publié début avril et disponible sur www.kbc.com. S'agissant des nouvelles initiatives dans le domaine de la transformation numérique, il convient de mentionner que nous avons franchi une première étape vers la commercialisation de notre portefeuille interne d'applications d'intelligence artificielle, avec le lancement par notre filiale fintech DISCAI d'une application d'intelligence artificielle conçue pour lutter contre le blanchiment de capitaux. DISCAI adoptera une approche de mise sur le marché progressive et collaborera avec des partenaires pour assurer la distribution et l'intégration de ces applications.
En ce qui concerne nos résultats financiers, l'année a très bien démarré, avec l'enregistrement d'un bénéfice net de 458 millions d’euros pour le trimestre sous revue. Il s'agit d'une excellente performance dans la mesure où la plus grande partie des taxes bancaires au titre de l'exercice entier sont comptabilisées, comme toujours, au premier trimestre. Les principaux éléments de revenu se sont tous bien comportés. Nos coûts sont restés sous contrôle et incluent une prime extraordinaire récompensant notre personnel pour les très bons résultats 2021 réalisés en dépit des difficultés liées au coronavirus. Nous avons également été en mesure d’enregistrer une modeste reprise nette des réductions de valeur sur crédits au cours du trimestre sous revue, car le montant que nous avons mis de côté pour couvrir les risques géopolitiques et émergents a été plus que compensé par la combinaison d'une reprise d'une grande partie des réductions de valeur antérieurement comptabilisées pour la crise du coronavirus et de reprises nettes dans le cadre d'autres dossiers individuels. En conséquence, nos réserves combinées au titre de la crise du coronavirus et des risques géopolitiques et émergents se montent désormais à 273 millions d’euros. Notre solvabilité est restée très solide, avec un ratio common equity de 15,3% à pleine charge, et notre position de liquidité excellente, comme en témoignent un ratio NSFR de 149% et un ratio LCR de 162%. Comme annoncé précédemment, nous verserons ce jour un dividende final brut de 7,6 euros par action, de sorte que le dividende brut total sera porté à 10,6 euros par action.
Ces dernières années ont également démontré que, même dans un contexte de défis persistants, nous pouvons nous appuyer sur nos fondamentaux solides et nos décisions stratégiques passées et, plus important encore peut-être, sur la confiance que nous accordent nos clients, nos employés, nos actionnaires et les autres parties prenantes. Pour tout cela, je voudrais vous adresser mes remerciements les plus sincères.’
*Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.