KBC Groupe : Bénéfice de 811 millions d'euros au deuxième trimestre

Hors séance boursière – Information réglementée*

  • Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 4% en glissement trimestriel et de 14% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts a atteint 1,91% pour le trimestre sous revue, un niveau stable par rapport au trimestre précédent et en progression de 12 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Les volumes ont poursuivi leur progression, avec des crédits en hausse de 3% en glissement trimestriel et de 9% en glissement annuel, et des dépôts (hors certificats de dette) en hausse de 6% en rythme trimestriel et de 9% en rythme annuel. Ces chiffres de croissance des volumes ont été calculés sur une base organique (hors variations du périmètre de consolidation et effets de change).
 

  • Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont grimpé de 1% par rapport au trimestre précédent, et de 5% par rapport au même trimestre un an plus tôt. La légère augmentation par rapport au trimestre précédent est principalement imputable à l'accroissement des recettes de primes et à la diminution des charges techniques, bien que ces deux derniers éléments aient été largement neutralisés par un résultat de la réassurance cédée en baisse. En rythme annuel, l’augmentation a principalement été alimentée par la progression des recettes de primes, qui largement compensé les charges techniques. Le ratio combiné ressort pour les six premiers mois de 2022 à un solide 85%. Les ventes de nos produits d'assurance vie se sont contractées de 22% par rapport au trimestre précédent et de 14% par rapport au même trimestre un an plus tôt.

 

  • Les revenus nets de commissions ont reculé de 6% par rapport au trimestre précédent et
    sont stables en glissement annuel. Cette baisse en rythme trimestriel résulte essentiellement de la diminution des commissions perçues dans le cadre de nos activités de gestion d’actifs.

 

  • Le résultat à la juste valeur et lié au trading s’est contracté de 38% par rapport au niveau élevé du précédent trimestre mais a été multiplié par trois par rapport au très bas niveau enregistré pour le même trimestre un an plus tôt. Le déclin en glissement trimestriel est principalement imputable à la baisse des revenus générés par la salle des marchés ainsi qu’à un moindre résultat lié au portefeuille d'actions de l'assureur.

 

  • Tous les autres éléments de revenus combinés ont progressé de 64% et 76% respectivement par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt, en partie à la faveur d’un élément non récurrent positif dans les autres revenus nets. En outre, le deuxième trimestre comprend généralement l'essentiel des revenus de dividendes au titre de l’année complète.

 

  • Les coûts hors taxes bancaires (qui sont pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre et déforment de ce fait la comparaison en rythme trimestriel) ont reculé de 3% par rapport au trimestre précédent mais progressé de 4% en rythme annuel. Le ratio charges/produits qui en résulte s'établit ainsi à 53% pour les six premiers mois de 2022. Certains éléments hors exploitation sont exclus du calcul et les taxes bancaires ont été réparties de façon homogène sur l'année entière. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires, le ratio charges/produits s’est établi à 47%. Au cours du trimestre sous revue, les taxes bancaires ont subi l'impact négatif d'un nouvel impôt supplémentaire de 78 millions d'euros sur les banques et les assurances en Hongrie.

 

  • Les chiffres du trimestre sous revue incluent une réduction de valeur sur crédits nette de 9 millions d'euros, contre une reprise nette de 15 millions d'euros au trimestre précédent et de 130 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La réduction de valeur nette comptabilisée au titre du trimestre sous revue intègre un montant supplémentaire pour la réserve consacrée aux risques géopolitiques et émergents et des charges nettes limitées au titre des crédits individuels (dont la quasi-totalité est liée à la cession en Irlande), lesquels ont été largement compensés par la reprise totale du solde de la réserve constituée au titre de la crise du coronavirus. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s’est inscrit à -0,01% pour les six premiers mois de 2022, contre -0,18% pour l'ensemble de l’exercice 2021 (un chiffre négatif indique une incidence positive sur les résultats).

 

  • Notre liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 142%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,9%.

 

Veuillez lire le communiqué intégral en annexe.

 

 

Johan Thijs, Chief Executive Officer

‘Cinq mois et demi se sont écoulés depuis que la Russie a envahi l'Ukraine et, hélas, rien ne laisse présager la fin de la guerre. La tragédie qui se déroule en Ukraine est source d'immenses souffrances pour les populations mais aussi d’ondes de choc qui se propagent dans toute l'économie mondiale. Nous sommes profondément solidaires de toutes les victimes de ce conflit et espérons une solution respectueuse, pacifique et durable, le plus rapidement possible. Alors que notre exposition directe à l'Ukraine, au Belarus et à la Russie se révèle très limitée, nous sommes bien entendu indirectement affectés par les répercussions macroéconomiques de ce conflit et par d’autres risques géopolitiques et émergents, y compris l'effet des prix élevés du gaz et du pétrole sur l'inflation et la croissance économique, ainsi que les retombées pour nous, nos contreparties et nos clients. Nous avons donc encore accru la réserve que nous consacrons aux risques géopolitiques et émergents, la portant à 268 millions d'euros à la fin du trimestre sous revue.


Dans ce contexte défavorable, nous avons également continué de progresser dans la mise en oeuvre de notre stratégie. En ce qui concerne le renforcement de notre position sur nos marchés clés, nous avons par exemple finalisé l'acquisition des activités bulgares de Raiffeisen Bank International. Raiffeisenbank Bulgaria et notre filiale bulgare existante, UBB, vont fusionner leurs activités, ce qui nous permettra d'accroître sensiblement la part de notre marché clé bulgare, à 19% des actifs selon les estimations. Je profite de cette occasion pour souhaiter chaleureusement la bienvenue à tous les nouveaux clients bulgares ainsi qu'aux nouveaux collègues qui rejoignent le groupe. Nous avons également franchi des étapes importantes dans notre transformation numérique. Par exemple, un an et demi après le lancement – avec succès - de Kate, notre assistant numérique personnel, nous montrons une fois de plus l'exemple en matière d'innovation en lançant le Kate Coin, notre propre monnaie numérique basée sur la technologie blockchain. Les clients privés de KBC en Belgique pourront bientôt obtenir des Kate Coins et les utiliser via leur Kate Coins ‘wallet’ dans KBC Mobile. Tout se passe dans un environnement en circuit fermé, en dehors duquel le Kate Coin n'a aucune valeur. Cette initiative sera mise en oeuvre dans un premier temps au sein de l'environnement des services bancaires et d'assurance de KBC, mais avec le temps, un monde de possibilités s’ouvrira pour une application dans un écosystème plus large. Les premières étapes concrètes sont en train d’être franchies au sein de KBC en Belgique et nous déploierons à terme le Kate Coin dans l'ensemble du groupe.


En ce qui concerne nos résultats financiers, nous avons enregistré un excellent bénéfice net de 811 millions d’euros pour le trimestre sous revue. Les revenus totaux sont restés plus ou moins stables en glissement trimestriel, car la hausse des revenus nets d’intérêts, des revenus techniques issus des activités d’assurance, des revenus de dividendes et des autres revenus nets a été neutralisée par la contraction des revenus à la juste valeur et liés au trading et des revenus nets de commissions. Les coûts ont sensiblement diminué, l'essentiel des taxes bancaires pour l'année entière ayant été comptabilisées au trimestre précédent (à l'exception d'une nouvelle taxe supplémentaire en Hongrie, comptabilisée au cours du trimestre sous revue). Nous avons enregistré une légère augmentation nette des réductions de valeur sur crédits, car des charges nettes limitées au titre des crédits individuels (dont la quasi-totalité est liée à la cession en Irlande) et l'augmentation de la réserve consacrée aux risques géopolitiques et émergents ont été presque entièrement compensées par la reprise totale du solde de la réserve constituée au titre de la crise du coronavirus. Notre solvabilité est restée très solide, avec un ratio common equity de 15,9% à pleine charge, et notre position de trésorerie excellente, comme en témoignent un ratio NSFR de 142% et un ratio LCR de 158%. En accord avec notre politique générale en matière de dividende, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action en novembre 2022, en tant qu'acompte sur le dividende total pour l’exercice 2022.


Enfin, notre objectif ultime reste d'être la référence en matière de bancassurance sur tous nos marchés domestiques, grâce à notre modèle opérationnel centré sur le client et, plus important encore, fondé sur la confiance que nos clients, employés, actionnaires et autres parties prenantes nous accordent. Nous apprécions sincèrement cette confiance renouvelée et je tiens à vous en remercier.’

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des
entreprises cotées en Bourse.

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Viviane Huybrecht General Manager KBC Corporate Communication / Spokesperson
Viviane Huybrecht General Manager KBC Corporate Communication / Spokesperson
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