KBC Groupe : Un bénéfice de 556 millions d'euros pour le premier trimestre

Hors séance boursière – Information réglementée*

  • Veuillez lire le communiqué intégral en annexe.Nos franchises de bancassurance ont réalisé une belle performance sur nos marchés clés et dans nos activités stratégiques.
  • Les crédits à la clientèle ont progressé de 1% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse en rythme annuel. Les dépôts (hors certificats de dette) ont progressé de 2% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel, toutes les divisions signant ici aussi une hausse en rythme annuel.
  • Sur une base comparable, les revenus nets d'intérêts sont restés globalement stables (-1%) en glissement trimestriel et ont augmenté de 4% en rythme annuel, grâce notamment à la baisse des coûts de financement, à la hausse du taux repo en République tchèque, à la croissance des volumes de crédits et à l'impact positif de la consolidation d'UBB/Interlease.
  • Les revenus techniques issus de nos activités d’assurance non-vie ont augmenté de 7% en comparaison trimestrielle mais ont reculé de 16% en rythme annuel (en raison de différents facteurs, comme les tempêtes qui ont frappé la Belgique en janvier). Le ratio combiné pour le premier trimestre 2018 s'établit à 90%, contre 88% pour l'exercice complet 2017.
  • Les ventes de nos produits d'assurance vie ont reculé de 15% par rapport au niveau élevé enregistré au trimestre précédent sous l'effet de facteurs saisonniers, mais ont grimpé de 5% par rapport au premier trimestre 2017.
  • Nos revenus nets de commissions sont restés solides. Sur une base comparable, ils ont diminué légèrement de 1% par rapport au trimestre précédent et de 3% par rapport au même trimestre un an plus tôt.   
  • Toujours sur une base comparable, tous les autres éléments de revenus combinés ont augmenté de 60% par rapport au trimestre précédent, au cours duquel avait été constituée une provision supplémentaire de 61,5 millions d'euros liée à un examen, à l'échelle du secteur, des produits hypothécaires de type « tracker rate » octroyés en Irlande avant 2009. Tous les autres éléments de revenus combinés ont chuté de 20% en glissement annuel, sous l'effet essentiellement d'une baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading.
  • La comparaison des coûts est déformée dans la mesure où l'essentiel des taxes bancaires spécifiques pour l'exercice complet 2018 sont comptabilisées au premier trimestre. Hors taxes bancaires,  les coûts  ont reculé de 6% en rythme trimestriel et ont augmenté de 6% en glissement annuel, en partie du fait de l'intégration d'UBB/Interlease dans les chiffres. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l’année, le ratio charges/produits ressort à 55% pour le trimestre sous revue, un niveau en ligne avec celui enregistré pour l'exercice complet 2017. 
  • Le résultat trimestriel a bénéficié d'une libération de provisions pour pertes de crédit de 63 millions d'euros, grâce essentiellement à l'Irlande. Le coût annualisé du crédit est par conséquent ressorti à un très favorable -0,15% (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice complet 2017.
  • Notre position de trésorerie est restée robuste, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity de 15,9% (à pleine charge, selon le compromis danois).
 

Veuillez lire le communiqué intégral en annexe.

 

Johan Thijs - Chief Executive Officer :

Nous avons enregistré un bénéfice net de pas moins de 556 millions d’euros sur les trois premiers mois de 2018. Un très bon résultat, en dépit du fait que nous avons comptabilisé la majorité des taxes bancaires pour l'ensemble de l'année au premier trimestre (371 millions d'euros pour le 1TR2018). Tirés par la performance commerciale de nos activités de base, nos revenus totaux ont augmenté en rythme trimestriel, tandis que les coûts (hors taxes bancaires) ont baissé (le dernier trimestre de l'année étant généralement marqué par des coûts élevés sous l'effet de facteurs saisonniers). Nos activités vie et non-vie ont progressé de manière significative en glissement annuel. Et enfin, nous avons à nouveau pu procéder à une reprise aux provisions pour pertes de crédit, principalement sur notre portefeuille de prêts hypothécaires irlandais.

Au cours de la période sous revue, nous avons finalisé l'acquisition de la participation restante de 40% dans la joint-venture d'assurance vie de notre filiale UBB avec MetLife en Bulgarie. Nous confortons ainsi notre position d'acteur de marché local bien établi, capable d'offrir une gamme complète de produits de bancassurance à nos clients bulgares dans un environnement omnicanal. Nul doute que cela permettra de faire d'UBB et de DZI un groupe de bancassurance de référence en Bulgarie, ce qui profitera à la fois aux clients, aux employés et aux autres parties prenantes.

Soucieux d’améliorer encore davantage l’expérience client, nous avons poursuivi le développement de solutions innovantes orientées clients destinées à faciliter la vie à nos clients. Pour ne citer qu’un exemple, nous sommes la première banque en Belgique à avoir intégré des possibilités de multibanking dans notre app KBC Mobile, en saisissant les opportunités offertes sur ce plan par PSD2. Quelques semaines après le lancement de ces nouvelles possibilités, nous nous réjouissons des réactions enthousiastes de nos clients.

Nous nous efforçons aussi de contribuer positivement à la société par le biais de nos activités de financement. Ainsi, nous nous sommes fixées pour objectif d’accroître la part de notre portefeuille de financements aux énergies renouvelables à plus de 50% du volume total de nos financements énergétiques d’ici 2030 (cette part est actuellement de 41%). En outre, au début de cette année, nous avons pris la décision d’actualiser diverses politiques de KBC en matière de développement durable. Nous les déploierons en juin. Finalement, dans le cadre de notre nouvelle politique d’octroi de crédits au secteur de l’énergie, nous avons annoncé notre intention de nous désengager du secteur du charbon et de réduire à zéro notre exposition actuelle à la production d’électricité à base de charbon d’ici 2023 au plus tard.

Enfin, l'environnement économique est resté très porteur en Europe, conjuguant croissance robuste et inflation faible. Cela dit, l'accélération de la croissance pourrait s'essouffler dès lors que les indicateurs de confiance ont dévissé de leurs sommets récents. La poursuite de la démondialisation économique, conjuguée à l'escalade des conflits commerciaux et des tensions géopolitiques, constitue le principal risque pesant sur la croissance européenne. Nous sommes cela dit convaincus d'être solidement positionnés pour faire face à cette perspective, grâce aux efforts continus que nous avons déployés ces dernières années pour placer le client au centre de nos préoccupations et afficher une solvabilité et une liquidité exemplaires. Pour terminer, je souhaiterais profiter de l'occasion pour remercier à nouveau l'ensemble des partenaires qui nous ont fait confiance et leur assurer que nous continuerons de mettre tout en œuvre pour atteindre notre objectif ultime, à savoir nous imposer en tant que bancassureur de référence sur l'ensemble de nos marchés stratégiques.    

                                                                                                                                                                                    

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

 

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