Le manque de sommeil et ses conséquences sur le lieu de travail:

Le manque de sommeil et ses conséquences sur le lieu de travail:

un problème sous-estimé dont l'impact se chiffre en milliards

Le sommeil est essentiel à la récupération physique et mentale. Pourtant, 1 adulte belge sur 3 connaît des problèmes de sommeil persistants. ​ Les troubles du sommeil sont encore trop peu pris en compte sur le lieu de travail. La qualité du sommeil y fait l'objet de peu d'attention, alors que les conséquences se multiplient: une baisse de la productivité l'augmentation de l'absentéisme, voire même des accidents.

KBC Assurances a étudié cette problématique trop souvent passée sous silence en collaboration avec DataSynergy, l'expert du sommeil Floris Wouterson (House of Sleep) et le Prof. Dr. Johan Verbraecken, somnologue à l'UZA. Les résultats sont alarmants: 43% des travailleurs ont des problèmes de sommeil, contre 20% des employeurs. L'impact économique? Au moins 9 milliards d'euros par an.

Le sommeil: un problème qui ne relève plus de la sphère privée

Bien que le sommeil soit essentiel à la récupération physique et mentale, la moitié des travailleurs considèrent toujours les troubles du sommeil comme un problème personnel. ​ Les employeurs sont un peu plus conscients de leur impact: 75% abordent le problème avec les travailleurs, mais seulement un sur trois organise un suivi structurel. Les conséquences du manque de sommeil ne sont pas négligeables: baisse de la concentration, irritabilité, erreurs, accidents et absentéisme. Les travailleurs signalent ces conséquences plus souvent que les employeurs. Les femmes semblent en outre plus sujettes aux problèmes de sommeil que les hommes.

Charge de travail, problèmes privés et occasions manquées

La charge de travail est une cause majeure de troubles du sommeil pour 77% des employeurs. Pourtant, plus de la moitié d'entre eux ne prennent aucune mesure. Les travailleurs perçoivent moins la charge de travail comme une cause (37%) et sont plus souvent tenus éveillés par des problèmes privés. Il est intéressant de noter que moins de 5% d'entre eux considèrent la réduction de la charge de travail comme une solution, ce qui montre que la compréhension des causes fait souvent défaut.

Bien que les travailleurs soient plus enclins à solliciter l'aide d'un médecin généraliste, d'un spécialiste ou d'un coach du sommeil, l'importance de la prévention reste sous-estimée.

Floris Wouterson, expert du sommeil (House of Sleep) et auteur de "Superslapen", le dit clairement:"48% des travailleurs déclarent avoir des problèmes de sommeil, contre seulement 1 employeur sur 5. Écart de perception ou forme de déni optimiste? La fatigue est encore trop souvent considérée comme une faiblesse par le management."

Un sommeil qui coûte cher: des milliards sont perdus pour les entreprises et la société

L'impact économique est énorme. KBC Assurances estime le coût annuel de l'absentéisme et présenteïsme (une présence physique mais inefficace), entre 4,5 et 5 milliards d'euros rien que dans les entreprises belges. La perte de productivité sur le lieu de travail serait tout aussi coûteuse. Si l'on tient compte de l'attrition des travailleurs imputable aux décès prématurés, à l'absentéisme et au taux d'erreur, le coût s'élève alors à au moins 9 milliards d'euros par an.

 

Il est temps de se réveiller: faire en sorte que le problème du sommeil puisse être abordé

KBC Assurances appelle les entreprises à intégrer structurellement le sommeil dans leur politique de bien-être. De petits investissements dans le coaching du sommeil, le monitoring ou la sensibilisation au sommeil permettraient d'éviter ces coûts élevés. Les travailleurs demandent surtout une plus grande ouverture, une meilleure information et davantage de soutien.

 

Jan Van Hove, directeur général KBC Assurances: "Dans une société toujours plus exigeante, la qualité du sommeil est de plus en plus menacée. Les troubles du sommeil affectent non seulement la santé des personnes, mais aussi la résilience des entreprises. KBC Assurances entend briser le tabou et contribuer à des solutions durables."
Le professeur Johan Verbraecken, auteur de "Sommeil. La nouvelle médecine" a également réagi de manière très positive : « Il est encourageant que des entreprises comme le Groupe KBC veuillent prêter attention à la question du sommeil, étant donné son impact considérable sur l'employé en tant qu'individu, ainsi que sur l'ensemble de l'organisation. ​ Après tout, la santé des employés n'est pas seulement déterminée par une alimentation saine et de l'exercice, mais aussi, dans une large mesure, par un sommeil de qualité. »

Recommandations aux employeurs:

  • Faire en sorte que le problème du sommeil puisse être abordé au sein de l'organisation.
  • Fournir des informations, proposer des formations et désigner des points de contact.
  • Intégrer le sommeil dans une politique plus large de bien-être et de leadership.
  • Encourager une charge de travail saine, des horaires de travail flexibles et la déconnexion.

Recommandations aux travailleurs:

  • Adopter un rythme de sommeil régulier.
  • Éviter d'utiliser des écrans et de boire de l'alcool avant le coucher.
  • Faire suffisamment d'exercice pendant la journée.
  • Si les troubles persistent, consulter un médecin généraliste ou un spécialiste.

📘 L'étude est disponible dans son intégralité sur la page web de KBC Assurances : www.kbc.be/rapport-sommeil

 

 

 

 

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